La Cinquième République, une démocratie en trompe l’œil
Le gaullisme et la Droite républicaine
L’histoire commence pendant la Seconde Guerre mondiale, avec le Général De Gaulle qui organise la France libre et combattante depuis l’Angleterre. « L’Action France combattante » forme des cadres pour les réseaux de résistance dans la France occupée. Certains de ses membres formeront, plus tard, le Service d’Ordre du Parti gaulliste et le Service d’Action Civique, qui agiront dans l’ombre de la Cinquième République
En 1947, Charles de Gaulle crée et dirige le Rassemblement pour la France (RPF), un parti qui présente la particularité d’accepter des membres également inscrits à d’autres formations politiques. Charles Pasqua s’engage en politique auprès du Général de Gaulle. Confronté au mouvement des communistes opposé à de Gaulle, le RPF se dote d’un service d’ordre (SO) créé par Pierre Debizet, Dominique de Ponchardier et Claude Dumont, trois anciens de la Résistance. Le SO recrute d’anciens résistants, des maquisards dont certains s’étaient reconvertis dans le grand banditisme, tous rompus aux actions secrètes et violentes. Jacques Foccart, ancien résistant, proche et confident du Général de Gaulle suit l’affaire. Cependant, l’expérience du RPF est un échec et le mouvement se dissout en 1955. Jacques Foccart œuvre dans l’ombre pour le Général de Gaulle et se focalise sur l’Afrique où il tisse une véritable toile d’araignée de réseaux plus ou moins discrets, mais toujours efficaces dans les coups les plus tordus. Il se rapproche du SDECE et se forme au service action dans le camp d’entraînement de Cercotte (Loiret). Charles Pasqua conserve des contacts plus discrets dans le service d’ordre gaulliste.
A la suite de l’échec du RPF, deux nouveaux Partis politiques sont créés pour soutenir le Général de Gaulle élu Président du Conseil par l’Assemblée le 1er juin 1958 : L’Union démocratique du travail (UDT) en 1959 et l’Union pour une nouvelle République (UNR) en 1958. L’UNR, à la tête duquel se trouvent les barons du gaullisme, se dote d’un service d’ordre, le Service d’action civique (SAC) autour d’un noyau dur dont : Pierre Debizet, Dominique Ponchardier, Alexandre Sanguinetti, Foccart, Charles Pasqua et son ami Etienne Léandri (Etienne Léandri, ancien collaborateur condamné après-guerre à 20 ans de travaux forcés pour atteinte à la sûreté de l’Etat, rejugé et acquitté en 1957 ). Debizet en est le premier président et Charles Pasqua le vice-président, mais le vrai patron reste Jacques Foccart. Comme pour le SO, le SAC intègre parmi ses membres des personnages rompus aux actions secrètes et violentes, anciens résistants et anciens maquisards reconvertis dans la pègre comme Jo Attia et Christian David « le beau Serge » et même Georges Boucheseiche, un ancien de la Gestapo. Le SAC est également chargé du financement occulte du parti gaulliste. L’organisation bénéficie des faveurs du Ministère de l’Intérieur et ses membres sont dotés de cartes barrées de tricolore qui ressemblent aux cartes de la police nationale et, parfois, d’ordres de mission des RG.
Le 4 octobre 1958, scelle l’avènement de la Vème République. Le 8 janvier 1959, Charles de Gaulle Président de la République prend ses fonctions à l’Élysée. Il nomme Michel Debré Premier ministre d’un gouvernement dominé par l’UNR. Alors que dans la quatrième République, il fallait passer par un mandat électoral local dans sa propre région d’origine, avant de pouvoir prétendre aux hautes fonctions de l’État, la Cinquième République concentre le pouvoir politique autour d’une nouvelle classe d’hommes ambitieux. Passés par les Grandes Écoles de la République, ces jeunes loups ne s’embarrasseront pas trop de scrupules pour gravir les échelons. Cette nouvelle façon de rester entre soi pour gouverner, accentue l’effet centralisateur de l’Etat et coupe le pouvoir parisien des régions qui sont administrées comme des territoires éloignés auxquels les subsides sont distribués aux affidés pour alimenter un clientélisme auprès des électeurs. Le jeune Jacques Chirac en est l’exemple le plus significatif. Le mouvement gaulliste préserve son image d’indépendance nationale et d’intégrité et, dans l’ombre, les actions les plus risquées du SAC sont confiées à des truands, chacun y trouvant son compte.
Les responsables départementaux du SAC sont membres de droit du comité départemental de l’UNR. Il en est de même quand l’Union des démocrates pour la République (UNR) lui succède de 1968 à 1976 et pour le Rassemblement pour la République (RPR) créé en 1976 par Jacques Chirac avec son ami Charles Pasqua comme Secrétaire adjoint. Parfois, le Premier Ministre assiste à la réunion annuelle des responsables du SAC, dans les salons de l’hôtel Lutétia à Paris. L’institution judiciaire est longtemps restée fermement tenue par les politiques au pouvoir, du fait du passé des magistrats restés en place après avoir collaboré avec l’administration du Maréchal Pétain.
En 1974, Valéry Giscard d’Estaing est élu Président de la République avec l’appui de Jacques Chirac, Ministre de l’Intérieur de Georges Pompidou. Chirac qui nourrit de grandes ambitions pour lui-même, a intrigué pour faire échouer Jacques Chaban-Delmas, le candidat gaulliste désigné par l’UDR.
Jacques Chirac fondateur du RPR et Charles Pasqua fondateur du SAC, forment un duo de choc.
Une fois élu, Valéry Giscard d’Estaing nomme Chirac à la tête de son premier Gouvernement. En 1975, Giscard d’Estaing s’élève contre les agissements du SAC. Chirac, qui a déjà en ligne de mire les présidentielles de 1981, donne sa démission de Premier Ministre, fonde le Rassemblement pour la République (RPR) et y nomme Charles Pasqua Secrétaire général adjoint. Dès lors, une succession d’événements dramatiques va secouer le septennat de Valéry Giscard d’Estaing. Le Président de la République est discrédité pour une sombre affaire d’avion renifleur et par les fameux diamants offerts par Bokassa, épisodes qui seront un handicap sérieux à sa réélection. Survient alors une série d’assassinats dont sont victimes un jeune juge d’instruction, d’anciens ministres gaullistes et un ministre en activité.
-Le 3 juillet 1975, le juge François Renaud, dit « Le Shérif » est abattu. Le juge disait être sur le point d’aboutir dans ses investigations sur les relations entre le gang des Lyonnais et le SAC, ainsi que sur l’implication du grand banditisme dans le financement de la précédente campagne présidentielle qui, pour la première fois, avait englouti des sommes importantes.
-Le 24 décembre 1976, l’ancien ministre gaulliste Jean de Broglie est abattu. Ce personnage était, semble-t-il, impliqué dans divers trafics de haut vol qui l’avaient sans doute amené à empiéter sur des intérêts concurrents. Trois jours plus tard, à peine chargé de l’affaire, le juge Guy Floch apprend au cours d’une conférence de presse donnée par Michel Poniatowski, Ministre d’État et Ministre de l’Intérieur, que l’affaire est bouclée et les coupables arrêtés. Les commanditaires resteront inconnus et trente ans plus tard, le Président de la Cours d’Assises, André Giresse, indiquera dans ses mémoires que cette affaire était un exemple de mensonge collectif, orchestré par tous les responsables policiers, chose inconcevable sans la complicité des hommes politiques en place. Plusieurs hauts responsables des Renseignements généraux et le Directeur de cabinet de Michel Poniatowski avaient été avertis du contrat passé sur la tête de l’ancien ministre, mais aucune mesure n’a été prise pour le protéger. L’une des explications serait un différent concernant une partie de l’argent tiré des trafics de Jean de Broglie, qui servait à alimenter certaines caisses noires de Partis politiques..
-Le 30 octobre 1979, Robert Boulin, ministre du Travail réputé intègre, qui avait auparavant occupé plusieurs postes ministériels depuis la Présidence de Charles de Gaulle, est trouvé « suicidé » dans quelques centimètres d’eau. Robert Boulin était cité comme devant succéder à Raymond Barre au poste de Premier Ministre. Il était visé par une dénonciation anonyme concernant l’achat litigieux d’une parcelle de terrain à un personnage dont la presse avait évoqué les relations avec le sulfureux Foccart. Le Ministre avait décidé de faire front et de renvoyer aux commanditaires de cette manœuvre destinée l’écarter de la politique, qu’il soupçonnait être de son propre camp, quelques dossiers liés aux méthodes de financements des Partis politiques et à la société pétrolière Elf, sujets de prédilection du SAC pour le premier et domaine d’influence de Foccart pour le second. Une fois encore, l’affaire est étouffée et les indices qui ne collaient pas avec la thèse du suicide disparaissent mystérieusement. Ce n’est que près de quarante ans plus tard, quelques protagonistes liés au SAC et aux méthodes de financements des Partis héritiers du gaullisme étant décédés, dont Charles Pasqua, que l’enquête sera reprise sur la base de nouveaux témoignages.
-Le 1er février 1980, Joseph Fontanet, ancien secrétaire général du MRP, ancien ministre de Charles de Gaulle de sensibilité chrétienne qui bénéficiait également d’une réputation d’intégrité, est abattu en pleine rue. C’était semble-t-il un vrai travail de professionnel. Le lendemain de son assassinat, il devait présider une réunion sur le financement d’un important projet touristique dans sa région, projet qui comportait des salles de jeux. Par son parcours politique et une brève expérience dans le journalisme avec le journal J’informe, Joseph Fontanet était particulièrement bien informé des manœuvres politiciennes et des agissements du SAC. L’hypothèse du gang des Lyonnais et le souvenir des actions de financement politique de l’ancien SAC effleurèrent les esprits, mais une fois encore l’affaire ne sera pas éclaircie. Peu après ces événements, le SAC était enfin dissout.
Aux élections présidentielles suivantes, Jacques Chirac arrivé troisième au premier tour, intrigue discrètement pour éliminer Valéry Giscard d’Estaing de la politique et faire élire François Mitterrand. Jacques Chirac accédera à la Présidence de la République à la fin du second mandat de Mitterrand. Charles Pasqua, qui avait conduit sa campagne présidentielle, héritera alors du Ministère de l’Intérieur, un poste clé pour verrouiller les affaires sensibles. Entre temps, Jacques Chirac aura été Maire de Paris avec les épisodes abracadabrantesques du système de racket des entreprises de la région parisienne et la mise en place d’un système de corruption généralisé englobant les Partis politiques les plus importants. A cette occasion, la justice a encore été amenée à manger son chapeau.
Les personnes qui s’intéressent à l’histoire récente de la République se perdent en conjectures pour se faire une idée du personnage de la Cinquième République auquel cet enchaînement des faits crapuleux a le plus profité.
L’épisode Nicolas Sarkozy
La Présidence de Nicolas Sarkozy ne sera pas marquée par une volonté d’assainir la vie politique des pratiques « atypiques » liées à l’argent et au financement des campagnes électorales. La tentative de supprimer les juges d’instruction, devenus moins malléables après la disparition des juges de la collaboration pétainiste, à l’occasion d’une réforme du système judiciaire, a toutefois été vouée à l‘échec. Gageons que cette question serait réglée avec plus de succès dans l’hypothèse d’un second mandat. Nous retiendrons également que, devant une Université d’été du MEDEF, Nicolas Sarkozy avait demandé de mettre fin à « la pénalisation du droit des affaires. Mais, devant la réaction négative des associations d’actionnaires, le Gouvernement s’était résigné à faire savoir, par la voix de son porte parole Laurent Wauquiez, que la Ministre de la justice Rachida Dati renonçait à cette modification du droit des affaires et qu’il n’y aura pas de dépénalisation de l’abus de biens sociaux ABS » . Cela aurait pourtant bien rendu service à quelques dirigeants d’entreprises particuliers. En 2012, la première campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy a laissé de nombreuses zones d’ombre dans son financement. Le petit monde de la presse d’investigation et de la politique se perd en conjectures sur l’éventuelle aide financière apportée par Kadhafi, le dictateur libyen. L’invitation de ce dernier à planter sa tente sur la pelouse de l’Hôtel Marigny à Paris, avant d’assister au défilé du 14 juillet auprès du Président de la République, prend l’allure d’un retour sur investissement en permettant au dictateur de sortir de son isolement politique auprès des nations occidentales. Rama Yade, l’éphémère secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme, s’en indigna: La France n’est pas un paillasson sur lequel un dirigeant peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits. L’envoi du porte avion Charles de Gaulle au large des côtes de la Libye et l’empressement à faire taire définitivement le dictateur aura mis fin aux spéculations sur l’hypothétique aide financière apportée pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Cette expédition punitive aura cependant participé à plonger le nord de l’Afrique dans le chaos terroriste. La campagne présidentielle de 2012 n’a pas été plus transparente pour ce qui concerne le financement du leader de la droite républicaine. Gérôme Lavrilleux soulève un peu le voile pour laisser entendre que les méthodes en vigueur sous Chirac sont toujours d’actualité. Pris dans les filets de la justice dans l’affaire « Bygmallion », Gérôme Lavrilleux déclarait au journal L’Observateur paru le 14 octobre 2015 « Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire « Bygmallion », mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy ». Craignant un sort funeste il disait aussi: « Il m’arrive d’avoir peur, je n’ai pas envie d’apprendre à nager dans 20 centimètres d’eau comme Robert Boulin » et encore « Si un jour j’avais un accident de voiture, il faudrait faire une expertise ». Les craintes de Lavrilleux indiquent clairement que les mœurs de la Cinquième république sont toujours aussi mafieux quand il est question d’argent. Le pauvre homme a raison d’avoir peur parce que s’il lui arrive un accident mortel sous un gouvernement de droite, tous les corps de l’Etat seront sous contrôle et aucune enquête ne saurait aboutir pour en trouver les causes, sauf à officialiser la thèses de l’accident ou du suicide.
Les années Mitterrand
Les années 80 sont marquées par la présidence de François Mitterrand. Sur le plan des intrigues, du mensonge d’État et du cynisme, Chirac a trouvé son maître. Il faudra attendre le décès du Président Mitterrand, finalement vaincu par le cancer décelé dès le début de son premier mandat, pour que Chirac puisse enfin monter sur le trône à l’Elysée, le Graal des politiciens.
Comme Chirac, Mitterrand a recours aux intrigues et coups tordus. Les super gendarmes de l’Élysée sont à la manœuvre dans l’arrestation des terroristes internationaux de Vincennes, en fait des Irlandais réfugiés clandestins qui ne présentaient aucun danger pour la sécurité, inculpés sur la base de fausses preuves. Les écoutes illégales, le terrorisme d’État avec l’affaire du Rainbow Warrior, affaire sanitaire avec le sang contaminé, affaires d’argent avec le trafic d’armes vers l’Iran et le délit d’initiés dans l’achat des actions de la société américaine Triangle rachetée par Péchiney, entre autres indélicatesses, marquent les deux septennats de Mitterrand. Quelques suicides retentissants s’y ajouteront : un gendarme de la cellule élyséenne retrouvé pendu dans son grenier, François de Grossouvre conseiller du Président retrouvé mort dans un bureau à l’Élysée et Bérégovoy, le Premier ministre qui n’a pas supporté le climat d’intrigues du Pouvoir.
Pour l’anecdote on peut également citer la mise sur orbite de la politique de l’opportuniste Tapie, et l’installation du Front National dans le paysage politique pour priver la Droite républicaine de quelques suffrages.
L’intermède François Hollande
François Hollande, plus occupé à placer ses ancien camarades de promotion de l’ENA à des postes de responsabilité confortablement rétribués, ne se bousculera pas plus pour mettre bon ordre dans un système inféodé aux pouvoirs économiques et financiers. Le mélange des genres et les conflits d’intérêts forment le socle d’une pratique de la politique, qui permet à une nouvelle noblesse d’Etat de rester entre soi pour assurer une certaine pratique de la gouvernance de la France, en ignorant superbement le sens de la devise nationale de la République « Liberté – Egalité – Fraternité ». Et pourtant, l’honneur d’un pays réside dans le fait de prendre soin de sa population la plus démunie, mais cette notion a depuis longtemps disparu des pratiques politiciennes. Les valeurs traditionnelles du Parti socialiste protégeaient cette population démunie. Ces valeurs ont été abandonnées en rase campagne pour satisfaire au lobby économique des nantis. Il est vrai que les Pieds-Nickelés de l’exécutif, Valls, Macron et Hollande ne sont socialiste que sur le papier. La déclaration de guerre à l’Etat Islamique (DAESH), participera sans doute a redorer brièvement l’image du Président en occultant momentanément ses « erreurs ». La mise à l’écart des juges d’instructions dans la mise en oeuvre l’Etat d’urgence au profit des procureurs, banalise la pratique d’une justice d’exception et de tous ses excès. La différence dans les politiques mises en oeuvre par les Présidents Sarkozy et Hollande est de plus en plus difficile à discerner. L’académicien Jean D’Ormesson, ancien directeur général du journal « Le Figaro » et personnalité de l’intelligentsia de droire qui soutenait Nicolas Sarkosy en 2012, Interrogé au journal télévisé de France 2 le soir du 10 janvier 2016, disait: « J’ai l’impression d’être dépassé sur ma droite par la Gauche« . Le Président Hollande restera dans l’histoire comme le fossoyeur des valeurs du Parti socialiste.
La France a ses fromages, ses vignobles et, depuis que l’argent est au centre des préoccupations des formations politiques, une pratique de la gouvernance du pays mise au service d’intérêts financiers apatrides et de promotions personnelles. De ce fait, peu concernée par un projet de société qui pourrait améliorer les conditions de vie des citoyen, la République s’est éloignée de l’idéal démocratique. Comme à chaque élection nos garants de la conscience nationale s’étonneront du taux d’abstention. Ils stigmatiseront l’irresponsabilité des pécheurs à la ligne du dimanche et rappelleront que le droit de vote a été gagné dans la douleur, par le sang de nos anciens. Ne serait-il pas temps de s’interroger sur la responsabilité de nos tartufes républicains et sur ce à quoi ils ont réduit la portée de la volonté populaire exprimée par ce droit de vote. Lassé des mensonges l’électorat, qui ne va pas à la pèche, se retourne vers la solution de l’extrême droite qui annonce l’avènement d’un nouveau totalitarisme déshumanisé. A quand les milices brunes aux cranes rasés, pour mettre au pas les adversaires de leur idéologie? Ce n’est pas aux désintérêts des électeurs pour les partis républicains de gouvernements que nous le devrons, mais bien à la forfaiture d’une classe politique qui a oublié qu’elle était au service du pays et de ses habitants, à commencer par les plus humbles, et non à celui des banques et des entreprises multinationales.
Kan ar Peulvan septembre-octobre 2015
Dernière mise à jour le 11 janvier 2016
Voir: – Histoire secrète de la Ve République, ouvrage collectif sous la direction de R. Faligot et J. Guisnel (éd. La Découverte 2006)
– La politique en France, ouvrage collectif sous la direction de Thomas Ferenczi (éd. Larousse 2004)
– Des coffres si bien garnis de Karl Laske (éd. Denoël 2004)
– Notre Etat, ouvrage collectif sous la direction de R. Fauroux et B. Spits (éd. Robert Laffont (2001)
– L’Histoire trouée ouvrage collectif sous la direction de Catherine Coquio (éd. l’Atalante 2004)