Le syndrome Armoricain
Le syndrome armoricain désigne une pathologie psychique qui atteint les leaders poussiéreux de la politique française, bouffis de suffisance et englués dans une idéologie périmée, dans leur perception de la Bretagne et des Bretons.
Les Romains
Il était une fois, une terre pétrie de légendes qui baignait dans une atmosphère de féerie. Are-mor-ica, le « pays à l’Est de la mer » formait une péninsule située à l’extrême ouest du continent européen. Des êtres étranges y apparaissaient parfois, quand un voile de brume recouvrait le paysage. Certains, de petites tailles, résidaient sous les mégalithes éparpillés dans les ajoncs. D’autres personnages, aux harmonieuses courbes féminines, se déplaçaient gracieusement, voletant au dessus des bruyères, dans l’ombre des sous-bois ou encore sur les dunes du bord de mer. Ce petit territoire était connu dans le monde antique pour être un lieu de passage des âmes, entre le turbulent monde des humains et un Autre Monde de calme, de félicité et d’éternelle jeunesse. Chaque soir, dans un dernier flamboiement, le soleil venait expirer au large de ce rude éperon de granit planté dans le flanc de l’Océan.
En ces temps anciens, l’Armorique était peuplée d’ombrageuses tribus celtes à l’esprit de menhir vindicatif. Osismes, Coriosolites, Vénètes, Redones et Namnètes se partageaient les terres de la vieille péninsule.
Un demi-siècle avant le début de l’ère chrétienne, le Tsunami romain submergea l’Armorique de ses légions impériales. Réconciliés par la nécessité d’une alliance nationale, les Armoricains tentèrent de s’opposer aux envahisseurs. Sur terre, les cohortes romaines balayèrent rapidement l’opposition des indécrottables querelleurs locaux. Sur mer, le vent fit défaut le jour de l’ultime affrontement maritime entre les véloces embarcations à voiles des marins Vénètes et les galères romaines. Les druides n’avaient-ils pas été assez généreux dans leurs offrandes aux forces de la nature ? Étaient-ils en grève ? Toujours est-il que, privés de l’indispensable souffle d’Éole, les redoutables manœuvriers armoricains furent incapables de faire évoluer leurs embarcations pour affronter les galères de leurs adversaires. Organisées en meutes, éperons en avant, elles envoyèrent les barques Vénètes par le fond, les unes après les autres.
Après le désastre, l’Armorique fut placée sous la férule de l’administration coloniale des envahisseurs. Les bouillants autochtones n’en restaient pas moins rétifs à l’autorité de l’occupant. Au début du IVème siècle, définitivement lassés de la discipline imposée, les Armoricains oublièrent, brièvement, leurs querelles domestiques pour bousculer l’occupant. Ces gamineries finirent par épuiser la patience de l’Empereur romain. La dernière goutte de sang ayant fait déborder la jarre, les cohortes, manipules et centuries quittèrent l’Armorique, abandonnant les farouches indigènes à leurs querelles de voisinage. Quelques mercenaires, venus de la Bretagne insulaire, étaient tombés amoureux du pays et de ses filles. Les harkis bretons, enrôlés par Rome pour la protection du littoral armoricain, restèrent sur place après le départ de l’armée romaine.
Les forces romaines de pacification expédiées vers d’autres horizons, Salomon, un vigoureux chef de clan, s’imposa sur le trône d’une Armorique vaguement unifiée. Le règne de Salomon s’acheva brutalement à Brest, où il fut proprement égorgé par un envieux. Grallon, son frère, lui succéda sur le trône. Il réussit à s’y maintenir quelques années, avant de devoir céder la place. La paix romaine s’était définitivement dissoute dans le vivifiant crachin local. Sur le trône d’Armorique, les histoires de succession se réglaient virilement, le glaive à la main.
Vers le milieu du premier millénaire, de nouveaux arrivants, chassés de Bretagne insulaire, s’installèrent dans la campagne armoricaine. Les migrants Bretons, regroupés derrière quelques moines plus habiles au maniement des armes qu’à celui des instruments cultuels, fuyaient la sauvagerie de leurs anciens alliés Saxons. Nostalgiques, les immigrés donnèrent le nom de petite Bretagne à leur terre d’adoption.
Les Francs (enfin pas tant que cela!)
Au milieu du VIème siècle, le roi des Francs prétendit faire main basse sur la péninsule bretonne. Les Bretons ne s’en laissèrent pas conter. Ils réussirent à contenir l’attaque des troupes franques conduites par Clotaire, le fils de Clovis. Après deux siècles de tentatives infructueuses, lancées par les monarques qui se succédaient à la tête du royaume franc, Charlemagne parvint enfin à soumettre, très provisoirement, l’ensemble de la petite Bretagne.
Il ne fallut pas plus de deux décennies, aux Bretons, pour libérer leur pays du joug des Francs et proclamer l’indépendance de la Bretagne. L’Empire d’Occident ne pouvait accepter que son autorité fût bafouée. Les hostilités reprirent alors de plus belle. Á la bataille de Ballon le 22 novembre 845, Nominoë prit l’avantage sur Charles le Chauve et ses troupes. Le Roi de France devait encore se faire étriller dans sa lutte contre les successeurs de Nominoë. Au terme de ces batailles, le royaume de France devait abandonner au trône de Bretagne, une partie de l’Anjou, Avranches, puis le Cotentin. Cela eut le don de calmer, un temps, les ardeurs belliqueuses de la monarchie française.
Après un millénaire d’une vaine histoire tumultueuse, teintée d’hémoglobine, un Monarque français, plus roué que ses prédécesseurs, parvint à ses fins. Il utilisa un stratagème dont le succès devait constituer la base d’une véritable culture politique nationale, « le clientélisme ». Vers le milieu du second millénaire, le machiavélique Souverain obtint, par grâces et présents, ce que ses prédécesseurs n’avaient pu obtenir par les armes. Une part de la noblesse bretonne, flattée par les attentions royales et plus intéressée par les frivolités de la Cour du Roi de France que par l’indépendance de leur pays, ne fit plus obstacle aux visées de la couronne de France sur la Bretagne. Le roi de France pouvait enfin, par le jeu des alliances, s’emparer de la péninsule bretonne. Il le fit avec une gourmandise non dissimulée.
En fin de compte, la Bretagne n’aura jamais été conquise par la couronne de France, mais simplement annexée par une brillante manœuvre politique pour les uns et par une honteuse arnaque pour les autres.
La République et les sauvages de l’Ouest
Le siècle des Lumières fut l’occasion d’un formidable remue-ménage dans le ciel ensoleillé du royaume de France. A Paris, quelques joyeux lascars à l’humanisme décomplexé, firent perdre la tête à leurs nobles maîtres et proclamèrent la République. Pour le gouvernement de la nouvelle République, le Breton était un sauvage à civiliser. Un corps expéditionnaire fut dépêché pour mettre au pas républicain les peuplades armoricaines. Après les massacres ordinaires de la pacification, l’élimination de la langue bretonne, barbare relique d’un autre âge, devenait une urgente priorité nationale. L’Administration centrale se lança alors dans une lutte acharnée pour l’éradication du breton. Cette première expérience d’écrasement des fondations de la culture bretonne servit plus tard d’exemple dans les pays d’Afrique colonisés par la France. En 1845, le Sous-préfet du Finistère le rappelait aux instituteurs du département, en termes courtois mais fermes : « – Rappelez-vous, messieurs, que vous n’êtes établis ici, que pour tuer la langue bretonne. » En Bretagne, comme dans les colonies africaines, l’usage du « symbole » était généralisé. Dans les écoles bretonnes, les enfants surpris à prononcer le moindre mot dans sa langue maternelle devait supporter le port du symbole autour de son cou. En Bretagne c’était ordinairement un vieux sabot, usage qui s’est prolongé jusqu’à la première moitié du XXème siècle. En Afrique cela pouvait être une tête de singe.
Plus tard, la République de Gambetta, assaillie par l’Armée prussienne, devait se résoudre à lever une Armée de Bretagne pour faire face à l’envahisseur teuton. Dans le but de leur donner une indispensable instruction militaire, 60.000 Bretons en âge de combattre, furent rassemblés dans le camp de Conlie, près du Mans. La République se méfiait toujours de ces turbulents citoyens de seconde zone. Prudemment, Gambetta interdit qu’on leur donne des armes. En guise d’instruction militaire on laissa les Bretons, genre de supplétifs locaux, patauger dans la boue du camp durant deux longs mois, au milieu de l’hiver. Un fringant général, venu inspecter le camp, regardait la scène depuis un balcon surplombant le bourbier, quand une clameur s’éleva de la foule de gueux affamés : «- er gêr général, er gêr!… ». Ravi d’un tel enthousiasme, le général s’exclama : « – Ne sont-ils pas merveilleux ces guerriers bretons, ils demandent à aller à la guerre ». Un interprète lui aurait expliqué que les « merveilleux guerriers bretons », complètement épuisés, ne demandaient, qu’à rentrer chez eux. Une bonne moitié de l’effectif du camp de Conlie, trop affaiblie et souffrant de maladies, fut démobilisée avant l’arrivée de l’ennemi. Le reste de la troupe des crève-la-faim dépenaillés fut intégré dans l’armée de la Loire. Les Bretons furent déployés face à l’armée prussienne. Selon la volonté de Gambetta, les plus chanceux avaient reçu de vieux fusils rouillés, parfois sans cartouches. Placés en premières lignes, les Bretons furent exterminés. La bataille du Mans fut perdue. Le général Chanzy, avec toute la suffisance de son rang, prit sa grosse voix pour mettre la responsabilité et la honte de la défaite sur les épaules des Bretons.
Au cours de l’été 1902, sous le gouvernement d’Émile Combes, les troupes coloniales furent à nouveau déployées en basse Bretagne, pour imposer l’usage de la langue française dans l’enseignement du catéchisme et de l’instruction religieuse. La guerre civile fut évitée de justesse. Le journal parisien « La Lanterne », justifiait alors les exactions des troupes coloniales commises dans la population civile, par l’indispensable colonisation de la Bretagne.
La drôle de guerre de 1914 – 1918, la « Der des Der », fit fleurir les monuments commémoratifs sur l’ensemble du territoire national. Les « merveilleux guerriers bretons », constituèrent l’un des contingents de « morts pour la France » parmi les plus importants de l’hexagone. Les poilus bretons, montés sur les frontières du Nord, étaient motivés par la volonté de protéger leurs familles des armées prussiennes. Têtus et vindicatifs, ils entendaient rendre la monnaie de leur pièce aux envahisseurs qui étaient venus tutoyer les limites de leur chère Bretagne, quarante ans plus tôt. Dans ce nouveau conflit, l’état-major des armées françaises, plus habitué aux manœuvres galantes dans les salons parisiens, s’illustrait une fois encore, par une certaine fébrilité. Soucieux de rétablir la discipline dans les tranchées, les hauts gradés signèrent l’ordre de « fusiller pour l’exemple ». Des poilus qui avaient eu la chance d’échapper à l’embrochement des baïonnettes, aux ravages du gaz moutarde et au pilonnage de l’artillerie ennemie, furent exécutés par leurs frères d’armes.
La Seconde Guerre mondiale fit voler en éclat le mythe de la « Der des Der », sur lequel s’était arrêtée la stratégie militaire de l’état-major des armées françaises. Après quelques faits de guerre rapidement réglés par les troupes allemandes, la France fut scindée en deux zones administratives. La partie Nord de la France était occupée par l’armée allemande. La partie Sud, dite libre, fut confiée à un vieux Maréchal de France réactionnaire. Ce dernier décida d’y conduire une urgente et salutaire Révolution nationale. La triade « Travail – Famille – Patrie » portait les nouvelles valeurs nationales, balayant sous le tapis des ministères et des préfectures la poussiéreuse devise nationale « Liberté – égalité – fraternité ». Du point de vue de la bonne vieille bourgeoisie traditionnelle, rassemblée autour du Maréchal, l’ancienne devise nationale était jugée responsable de tous les malheurs de la France. Cette fois, les Bretons ne pouvaient assumer seuls, l’avanie de la défaite. Après quelques années de farniente à se vautrer dans la tentation des loisirs, source de tous les vices, le peuple industrieux de France devrait travailler plus, pour relever le pays d’une situation désastreuse uniquement due à sa veulerie et à son manque d’obéissance à l’élite bourgeoise de la Nation.
De chaque côté de la ligne de démarcation, la Collaboration avec l’occupant allait bon train, tant pour des raisons économiques qu’idéologiques. Au Nord, comme au Sud, l’administration de l’Etat français, s’illustrait alors par son zèle à recenser les Français d’origine juive, à planifier leurs arrestations et à organiser leurs expulsions au-delà des frontières nationales. On y joignit quelques catégories de population indésirables, des gitans, des francs-maçons, des communistes et pour faire bonne mesure, les individus de quelques autres minorités en rupture avec la norme définie par l’entente entre le Führer à Berlin et le Maréchal de France à Vichy. Dans ce climat général d’épuration ethnique, philosophique, morale et politique sur l’ensemble du territoire français, les Bretons s’en tiraient plutôt honorablement, grâce à une indéracinable tradition de liberté et d’hospitalité. Une partie des hommes de la pointe de Bretagne, s’étaient échappés par mer pour rejoindre un général de cavalerie retranché dans un confetti de France Libre à Londres. Cela eu le don d’irriter la fine fleur de la République qui prenait les eaux à Vichy. La Bretagne fut alors administrativement amputée d’un cinquième de son territoire.
La défiance des Gouvernements envers les Bretons.
Au lendemain de la Libération, les nouveaux responsables politiques français éludèrent les questions philosophiques embarrassantes pour conserver dans leurs fonctions, les juges, les préfets et les policiers fidèles au Maréchal Pétain et à sa politique anti-juive. Le Breton retrouva alors sa place de bouc émissaire idéal, pour exorciser la honte due à la bonne entente de la vieille France traditionaliste et disciplinée avec l’occupant Teuton. Quelques notables bretons qui avaient été mis hors de cause par des tribunaux de maquisards, notoirement peu enclins à la mansuétude, furent cependant rattrapés et condamnés par l’ancienne justice collaborationniste sur ordre du nouveau pouvoir parisien qui avait choisi ses priorités. Les notables bretons avaient eu le tort de s’être engagés dans un rude combat intellectuel contre l’idéologie colonialiste de l’Etat centralisateur et contre sa politique culturelle négationniste dans l’éradication des langues ancestrales de ses territoires. Même le classement de ces langues au patrimoine de l’humanité vers la fin du XXème siècle ne permettra pas de mettre fin à ce crime.
L’obstinée population d’Armorique ne s’est jamais départie de son esprit frondeur. Cette particularité explique sans doute qu’elle se trouve régulièrement confrontée à l’aspect le plus mutin de la philosophie centripète des gouvernements successifs de la France. Quelques farces explosives, organisées par des services de police très spéciaux, en sont les manifestations les plus bruyantes. Les opérations occultes, destinées à maintenir les Bretons dans un sentiment de culpabilité, finissent parfois par être éventées. Ce fut le cas pour le dynamitage de la villa d’un grand bétonneur français à Dinard. La maîtresse des lieux s’était entretenue avec les représentants de la Défense et de la Sécurité du Territoire qui montaient l’opération destinée à discréditer le mouvement régionaliste breton. Elle leur avait recommandé de faire attention à ne pas endommager quelques meubles et objets de valeur situés à l’étage. Hélas, les artificiers des Services Spéciaux eurent la main un peu lourde. Les dégâts furent beaucoup plus importants que prévus. L’épisode fut l’occasion d’un savoureux article dans l’hebdomadaire au nom de palmipède entravé. Quelques juteux contrats nationaux de grands travaux publics ne manquèrent pas d’apporter à la famille sinistrée un substantiel dédommagement. Plus tard, une autre explosion dans un restaurant Mac Donald fera une victime innocente. Parfaits bouc-émissaires, des Bretons furent mis en prison, puis libérés après l’échec de la tentative de leur faire endosser le crime. Cette fois, l’attentat resta un mystère, le Canard Enchaîné n’ayant pas reçu d’informations. Pour ce qui concerne la langue Bretonne, l’Etat joue l’usure, faisant des promesses électorales d’ouverture, puis se retranchant derrière les avis d’un Conseil constitutionnel constitué de néo-jacobins, opportunément interpellé par des « questions préalables de constitutionnalité ».
Au XXIème siècle, rien de nouveau, la Bretagne est toujours aussi turbulente.
La grogne des populations bretonnes s’exprime désormais en langue française, mais tout aussi fermement, à l’occasion de conflits avec l’autorité parisienne. Le phénomène est plus sensible sur l’ancien territoire des Osismes, à l’ouest de la péninsule. Quelques mouvements d’humeur significatifs émaillèrent le XXème siècle. Dès le début du siècle, ce n’est que grâce à l’entregent d’un député breton, qu’un début de guerre civile fut évité. La population du Finistère avait élevé des barricades pour empêcher les troupes de la République de chasser quelques religieuses de l’école où elles enseignaient. Vers le milieu du siècle, las de voir leurs doléances ignorées par les pouvoirs publics, les paysans bretons barrèrent les routes et assiégèrent la préfecture de Quimper. L’ensemble de la population de la pointe de Bretagne se souleva, une nouvelle fois, contre le projet d’implantation d’une centrale nucléaire à Plogoff. Au début du XXIème siècle, les finistériens soutinrent la population de Carhaix, qui défendait son hôpital menacé de suppression par la réforme hospitalière. Une fois encore la préfecture de Quimper fut mise à mal. Les agriculteurs préfèrent s’en prendre aux bâtiments de l’administration des finances, comme celui de Morlaix parti en fumée en 2014. C’est encore en Bretagne que la jacquerie de 2015/2016 a explosé pour faire entendre le profond malaise paysan dans les campagnes de France.
Aujourd’hui, la Bretagne bénéficie toujours d’une sollicitude exceptionnelle de la part des services de sécurité de l’État. La défiance du gouvernement de la République, à l’encontre de l’obstiné peuple contestataire de la péninsule, souligne un phénomène culturel particulier, le « syndrome armoricain ». La Bretagne armoricaine a la particularité de constituer un territoire cohérent et homogène et économiquement viable au niveau des régions d’Europe. En Bretagne a germé une formidable culture qui rayonne de modernité dans son expression littéraire et musicale. Les Bretons se sont dotés d’un chant, le « Bro Goz va Zadou », véritable hymne national. Ils montrent leur fierté en arborant leur nouveau drapeau, le Gwenn Ha Du, partout sur la planète où se trouve un Breton.
Rien ne peut entraver ce mouvement. Il suffirait d’accepter de laisser vire la langue bretonne et peut-être aussi de rétablir la région Bretagne dans sa réalité territoriale pour amener un peu de sérénité dans les rapports houleux qu’entretiennent les Bretons avec l’autorité parisienne. Mais ce serait reconnaître un peu plus de deux siècles d’intrigues idiotes et d’agressions inutiles, conduites par des gouvernements centralisés de type soviétiques et il n’y a pas de quoi en être fiers. Par contre, sur le plan culturel, la persistante idéologie négationniste de l’Etat français souille la devise et le drapeau de la République d’une tache d’infamie au regard des Droits de l’homme et de ceux de la personne humaine.
Kan ar Peulvan
Voir: Le Syndrome Armoricain Roman par Guy Le Nair chez TheBookEdition.